A l'Aube de Poudlard
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum de RP inspiré de la saga Harry Potter, par J. K. Rowling, se déroulant à l'époque de la fondation. Avatars non réels.
 
AccueilCalendrierDernières imagesFAQRechercherMembresGroupesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
WiMiUS S27 – Mini projecteur portable rotatif ...
Voir le deal
69.99 €

Partagez

Rionach Ní Móráin - You can't deny how hard I have tried (Terminé)

A l'Aube de Poudlard :: Bureaux administratifs :: Inscriptions :: Présentations approuvées
Rionach Ní Móráin
Féminin
Messages : 119
Médicomage

Inventaire
Familier:
Baguette ou Bâton magique:
Balai: Niveau 0
Objets magiques:
Particularités:
Rionach Ní Móráin
Médicomage
Mer 20 Avr - 13:25



Rionach Ní Móráin


Elsa - Frozen


Informations générales




Sexe: Féminin
ge: 23 ans
Date de naissance: 25 août 967
Rang de sang: Demi-vélane (Vélane et Sang-pur)
Occupation: Médicomage
Année scolaire: NA
Maison: NA
Baguette/Bâton: Bois d’if avec un coeur d’épine de monstre du Fleuve Blanc, dont elle ne se sert que pour soigner les cas les plus extrêmes, préférant user de ses mains ou de sortilèges informulés afin de ne pas inquiéter ses patients.


Description physique et psychologique


Élégante - Inaccessible - Intelligente - Solitaire - Dévouée -Sensible

Description physique :
Nombreux sont les hommes à chanter les louanges de son air angélique et multiples sont les femmes à maudire ses traits harmonieux. Tous s’entendent toutefois pour dire que les grands yeux bleus de Rionach capturent aisément le regard de quiconque les croise. On dit que la jeune femme a hérité du charme et de la grâce légendaires de sa génitrice. Elle partage la même chevelure opaline et le même teint de lait que celle-ci, d’ailleurs, ainsi que sa silhouette svelte. On lui mentionne sur une base régulière la ressemblance frappante avec sa défunte mère.

La noble sorcière n’est pourtant pas sans aucune similitude au reste de sa famille. À défaut d’une éclatante tignasse enflammée, son visage en forme de coeur est tacheté de petites taches de rousseur discrètes, mais bien présentes. Sa physionomie souriante, quant à elle, rappelle celle de sa grande soeur Deirdre. Il en est de même pour son nez en trompette, ainsi que sa bouche mince. Des hommes Ó Móráin, la jeune femme partage leur épaules et dos droits.

Unique et indubitablement Rionach est la voix aux tonalités suaves de cette dernière, bien malgré elle. Son timbre apaisant est un atout majeur lors du traitement d’un patient anxieux, tout comme les mélodies s’échappant de ses lèvres amènent la bonne humeur autour d’un festin.

Description psychologique :
La belle Irlandaise est unique en son genre. Un seul coup d’oeil en sa direction suffit afin de comprendre qu’elle est de la trempe des grands de ce monde. Elle dégage une élégance naturelle qu’on ne peut simplement pas imiter. Tout chez elle irradie calme et bravoure discrète. Elle n’hésite pas à défendre la veuve et l’orphelin, et ce, peu importe leur rang, leur clan ou le danger menant jusqu’à eux. Jamais ne la voit-on en colère, qui plus est, voire qu’elle laisse rarement paraître ses inquiétudes. On n’a aucune difficulté à s’imaginer qu’elle est capable de porter le monde sur ses épaules…

… Et pourtant, il ne se passe pas un jour sans que Rionach ne se demande si c’est aujourd’hui qu’elle craquera sous la pression. Entre préserver l’excellente réputation des Móráin de Rock of Cashel, espérer décharger son frère et sa soeur d’une partie des responsabilités filiales et soigner les membres de son clan, il lui reste rarement du temps à consacrer à son propre bien-être.

Ah, mais à quel point cela peut-il être important alors qu'elle a déjà tant de pain sur la planche? Elle n’est pas particulièrement à l’aise de pratiquer ses talents à jouer de la lyre et à chanter quand elle sait que poursuivre ses recherches en médecine peut réellement sauver des vies et que sa capacité exceptionnelle de tirer à l’arc servirait davantage à protéger son clan. Encore une chance que les échanges de politesse du quotidien n'exposent rien de ses chagrins… Cela lui permet de cultiver cette image qu’on a d’elle et évite bien des déceptions.

Histoire



979
T'es conne si tu restes en silence
T'es folle si tu prends la parole*

De légers flocons de neige valsaient doucement, faisant tranquillement leur chemin jusqu’au sol. Le tapis forestier était d’un blanc étincelant sous les rares rayons de soleil qui parvenaient à franchir les nuages. Ce somptueux portrait hivernal, où s’opposaient conifères verdoyants et feuillus dépourvus de leur parure estivale, était à couper le souffle. Pourtant, cette pureté se couvrait peu à peu d’un flot écarlate tout sauf enchanteur.

- Rio! Rio! Bordel, Rionach, réponds-moi! Rio!

La figure jonchant parmi les épines et la neige ne souhaitait rien de plus que de crier : « Ici! Je suis ici! » avant qu’il ne soit trop tard. Hélas, le faible murmure s’échappant de ses lèvres n’aurait jamais la force de voler jusqu’aux oreilles de son ami. La vie la quittait cruellement vite, la privant de la vitalité qui l’habitait quelques instants plus tôt. Elle devait pourtant essayer…

D’un autre côté, il serait si facile de s’abandonner à la fatigue, de fermer les yeux et de sombrer doucement dans un sommeil éternel. Elle pourrait ainsi oublier tous les tracas de la vie, ainsi que toute cette pression qu’elle se mettait sur les épaules. Elle serait légère d'une façon impossible à atteindre parmi les mortels.

Faisant appel au peu de magie qui lui restait, avant qu’elle prenne une décision qu’elle regretterait, elle parvint à déclencher un bruit d’explosion dans un ultime effort d’attirer l’attention sur ce qui ne saurait tarder à devenir son lieu de dernier repos.

Le bruit de sabots changeant de direction relevait du miracle… C’était là une mélodie tout bonnement délicieuse à ses oreilles. Il lui semblait que sa respiration était moins laborieuse désormais.

- Nous étions tellement inquiets quand nous avons vu ta monture égarée et que… Bon sang, Rio, que s’est-il passé!?

Ce cher Ruairi Ó Caoimh, le plus fidèle des amis… Il n’était guère surprenant que ce soit lui qui soit parvenu à la localiser. Ils étaient comme les deux doigts de la main depuis leur enfance. Ils n’avaient guère besoin du don de légilimens pour savoir exactement ce que pensait l’autre. Ce fatidique moment n’y faisait pas exception.

- Rionach… Pourquoi t’es-tu débarrassée de la pointe et l’empennage de la flèche?

Le rouquin n’était pas dupe : il manquait des éléments cruciaux à l’arme de jet, ne laissant que le fût pour empêcher un déversement catastrophique de sang. Sa compagne était trop calme pour une victime d’attaque d’un clan ennemi, qui plus est… Ce qui ne pouvait dire qu’une chose : elle tentait de protéger son agresseur… Et il n’y avait qu’une seule personne dans son entourage qui serait assez tordue pour s’en prendre à elle.

L’adolescente sut le moment exact où son secret fut percé. Elle prit une profonde inspiration saccadée. Elle n’aimait guère sentir les larmes couler sur son visage, mais il y avait plus urgent à régler. Ce qui s’était passé ne pouvait pas quitter la forêt… Pas maintenant… Pas jamais.

- Ruairi… Pro… Promet-moi… Tu ne… Tu ne peux pas…

- Mais t’as perdu la tête ou quoi!? Ton frère ne peux pas s’en sortir indemne après t’avoir fait ça!

- Ruairi… Non. Le clan… Le clan est… trop fragile… Il… ne p… peut pas… savoir. Essaie de… c-comprendre…

- T’es folle! Tu ne peux pas penser ce que tu dis! Tu as perdu trop de sang, tu ne penses plus correctement. Fiach doit payer!

Était-il seulement conscient qu’elle n’avait plus l’énergie nécessaire afin d’argumenter avec lui? Elle ferma les yeux, secoua mollement la tête, puis posa la main sur celle de son ami. Cet « accident de chasse » ne serait que ça et c’était son mot final. Si elle vivait un autre jour, son histoire se résumerait à un cheval effarouché et une chute sur branche mal placée.

Il ne serait jamais question de son frère se laissant emporter par la jalousie de voir une femme qu’il jugeait insignifiante lui voler la vedette avec son talent au tir à l’arc devant les membres les plus influents du clan. De la terrible colère que l’héritier avait ressenti face au commentaire d’un guerrier respecté, envoyé à la légère, comme quoi sa cadette ferait une dirigeante formidable si on lui en donnait la chance. Par-dessus tout, il n’y aurait aucune mention que Fiach avait rôdé dans l’ombre jusqu’à ce que Rionach s’apprête à descendre de son cheval pour récupérer la perdrix rouge qu’elle avait abattu, afin de l’attaquer de dos à l’égal d’un lâche de la pire espèce avant de disparaître pour rejoindre le reste du groupe.

- Pour moi… souffla-t-elle.

Ó Caoimh laissa échapper une pléthore de jurons colorés, signe qu’il acceptait cette décision malgré sa vive opposition, avant de soulever sa plus tendre amie afin qu’un guérisseur puisse enfin lui prodiguer les soins dont elle avait tant besoin.

Il se tairait, oui… Jusqu’à ce que la situation soit propice pour une révolte contre cet héritier qui ne méritait en rien sa place au sommet du clan de Rock of Cashel. Car ce jour viendrait, tôt ou tard, et il s’assurerait que Rionach ne soit plus prisonnière de cette oppression.

980
Pourquoi c'est toujours un non-dit
Que pour être aimée, faut être soumise?*

- Non, Deirdre! Vous n’avez pas le droit! Non!

Cillian Ó Móráin retenait sa cadette de peine et misère. Cette dernière était remarquablement forte pour sa frêle constitution. Il soupira. Il détestait décevoir ses enfants, surtout la plus jeune, mais aucun éclat de colère ou de peine ne changerait quoi que ce soit à la situation. L’union de sa fille aînée était chose faite et il était hors de question qu’il manque à sa parole en revenant sur son accord avec les Clarke d’Angleterre. Un tel affront entacherait le nom des Móráin, ébranlant inutilement leur pouvoir et ouvrant la porte à des vipères qui n’attendaient que la moindre ouverture pour défier leur famille.

Malheureusement pour tous ceux présents, Rionach ne l’entendait pas de la même façon.

- Elle est trop jeune! Ce n’est pas un paquet indésirable que vous pouvez simplement expédier de l’autre côté de la Muir Éireann (mer d’Irlande)! C’est Deidre, NOTRE Deirdre! hurla-t-elle en glissant hors de portée de son géniteur, courant pour rejoindre sa soeur qui venait à peine de franchir le seuil de la porte.

Là où le paternel avait échoué, le grand frère parvint à s’interposer entre les deux soeurs. Il n’hésita pas à gifler sa cadette en pleine figure au point de faire tomber celle-ci sur le plancher de pierre. « Tu oublies ta place! » Estomaquée qu’il ait eu le culot de faire un tel affichage de violence en public, même si celui-ci était limité à leur famille immédiate, Rionach le dévisagea avec une peine effarante. Elle serra les poings et ses lèvres se mirent à trembler. Fiach avait franchi une limite qu’elle ne comptait pas cacher sous le tapis. Elle était sur le point d’exploser lorsqu’un puissant : « ÇA SUFFIT! » retentit.

Le patriarche en avait eu assez de ces enfantillages. Il était temps que ses progénitures reçoivent une leçon de vie. Il claqua la porte dans le but de soustraire Deirdre à cette scène, elle qui quittait déjà le nid à contrecœur. Elle n’avait pas besoin de plus de drame.

- J’AI orchestré le mariage de Deirdre. J’AI le droit de fiancer ma descendance aux personnes de MON choix. Je ne dois certainement PAS d’explication à une gamine de 13 ans quand il est question de l’avenir de cette famille. Vous vivez sous mon toi et selon mes règles. EST-CE CLAIR?

Jamais la jeune sorcière n’avait reçu un sermon aussi sévère de son père et elle aurait préféré que ça ne se produise jamais. Son frère s’en régalait, quant à lui.

- Et toi, rugit Cillian, ne t'avise plus jamais de poser la main sur ta soeur de cette façon. Je t’ai élevé mieux que ça. Maintenant, disparaissez de ma vue! Je ne veux plus rien entendre au sujet de Deirdre!

967
T'es belle, c'est c'qu'on m'a toujours dit
Mais juste quand tu souris*

Aux abords de la fenêtre, le maître du château regardait les feuilles vibrer sous l’effet du vent sans réellement les voir. La tête appuyée sur son avant-bras, il écoutait l’écho des cris provenant de la pièce voisine. Il serrait les poings lorsque les hurlements témoignaient d’une douleur particulièrement souffrante. La mise au monde de ses enfants était sans conteste la partie la moins agréable du processus de fonder une famille. Incapable d’assister à l’accouchement, il ne pouvait faire autrement que tourner en rond des heures durant, inquiet et impuissant.

- Milord… J’ai bien peur d’avoir de mauvaises nouvelles…

Cillian se tourna afin de faire face au guérisseur. Pourquoi se trouvait-il ici plutôt qu’avec son épouse? Cette dernière était toujours en travail, ses lamentations incessantes étant audibles jusqu’où se trouvaient les deux hommes.

- Allez, dites-moi ce qui se passe.

- Lady Mór a quelques… complications. Elle a perdu une quantité importante de sang.

Le père de famille se redressa. Il affichait un air de plus en plus coléreux. Il détestait les gens qui tournaient autour du pot plutôt que de faire passer le message qu’ils avaient en tête. Il avait encore moins envie de jouer aux devinettes un soir comme celui-ci. Son interlocuteur avait intérêt à cracher le morceau avant qu’il ne se mette réellement en colère. Le guérisseur sembla le deviner, car il l'intima à le suivre dans la chambre d’accouchement.

- A mhuirnín (chéri), te voilà…

Le sorcier s’approcha de sa bien-aimée, déposant un baiser sur son front pour ensuite lui caresser la joue. Il prit sa main dans la sienne. Son regard foudroyant se posa sur le guérisseur, qui tardait toujours à lui expliquer quelles étaient ces complications. Il était affreusement tenté de lui arracher la langue, tant qu’à être incapable de tirer quoi que ce soit de lui.

- Malgré nos meilleurs efforts, l’état de milady ne fait qu’empirer. Nous n’avons d’autre choix que de…

- Non! A stór (amour), tu dois la sauver.

L’Irlandais n’était peut-être pas un expert en natalité, mais il commençait à comprendre ce qui se passait. Le visage de la sage-femme, le silence des autres domestiques, la sueur du guérisseur, les yeux déterminés de sa femme… Entre mère et poupon, un seul verrait le soleil se lever. En tant que patriarche, on se tournait vers lui pour faire ce cruel choix quant à qui sauver. Il secouait la tête, les yeux fermés.

On ne pouvait pas lui demander de…

Non, il avait déjà perdu une épouse, il refusait d’en perdre une deuxième! Mais cet enfant, c’était le fruit de leur amour, le futur des Móráin au même titre que Fiach et Deirdre. Mór ne lui pardonnerait jamais d’avoir condamné un si petit être à la mort pour l’unique raison qu’il la considérait comme le grand amour de sa vie.

- Cillian, tu sais quelle est la bonne chose à faire.

L’homme étouffa un sanglot et ramena son attention sur sa tendre moitié. Il s’assit sur le bord du lit. Il contempla ce visage qui le rendait si heureux.

- Je ne peux pas faire ça sans toi, Mór. Je ne sais pas comment m’occuper d’un bébé. J’ai besoin que tu sois à mes côtés. Nous pouvons en faire un autre. L’enfant doit avoir une mère…

- Oh, a mhuirnín, tu as tout ce qu’il faut. Tu l’aimeras et c’est tout ce dont elle aura besoin. Je serai toujours là… Une partie de moi vivra en elle… Et Deirdre a un coeur d’or, elle sera toute la présence maternelle dont la petite aura besoin.

- Qu’est-ce qui te dit que ce n’est pas un garçon? demanda-t-il, les sourcils froncés.

- Appelles ça de l’intuition.

La réalité était loin d’un quelconque sentiment prophétique et se rapprochait davantage d’un secret habilement gardé. La maîtresse de la maison n’était pas une cracmol, tel qu’elle le prétendait, mais plutôt une créature magique. Une vélane, plus précisément, mais elle refusait obstinément d’admettre sa vraie nature de peur d’être chassée de Rock of Cashel. Elle était tombée follement amoureuse de cet Irlandais à la chevelure enflammée et quelle meilleure façon de perpétuer son espèce tout en vivant dans un bonheur absolu que de marier ce guerrier extraordinaire? Elle ne voulait pas gâcher leur dernier moment avec une révélation choc. Il était donc préférable de parler d’intuition que de la faible chance qu’elle mette au monde un garçon.

- Je ne regrette rien, Cillian, rien du tout. Tu m’as rendue plus heureuse que j’aurais cru possible. Nous voulions cet enfant plus que tout au monde… Et le voilà. Je partirai le coeur en paix.

- Mór…

L’heure de la discussion était terminée. C’était maintenant ou jamais que le guérisseur devait agir. Le père affligé tint la main de sa douce jusqu’au bout, lui répétant encore et encore à quel point il l’aimait. Il était inconcevable d’aller chercher le confort d’une autre pièce, loin du sang et de la souffrance, quand il ne lui restait que quelques secondes avec son épouse.

Une éternité plus tard, Cillian Ó Móráin pleurait, le visage tapis dans le creux du cou de sa belle… Qui avait poussé son dernier souffle. Un néant s’était créé dans sa poitrine, dans sa tête, dans sa vie. À un tel point qu’il lui fallut une minute avant de s’apercevoir qu’il n’y avait aucun son dans la chambre. Il leva un regard inquiet vers le guérisseur et la sage-femme. Le nouveau-né se trouvait entre les deux, immobile. Pris d’une panique incommensurable, il se rua auprès de son enfant.

- Non, non, non, non, non, non!

Le chef des Móráin poussa les deux incompétents puis entama de faire des compressions sur cette minuscule poitrine fragile. Une série, deux séries, trois séries et… enfin, le poupon laissa échapper ses premiers pleurs. Les trois sorciers pleurèrent de soulagement. Le père prit sa progéniture dans ses bras et se laissa glisser sur le sol, au bout du lit. Il berça ce petit trésor. C’était une fille, tel que l’avait prédit son épouse, ce qui le fit sourire.

- Ce que tu es magnifique, a leanbh (mon enfant). Il s’essuya les joues. Tu t’appelleras… Rionach. Tu seras la reine de mon coeur. Tu es si belle, si précieuse… Tu seras l’enfant le plus aimé de toute l’histoire. Bon sang, ta mère t’aurait adorée… Mais comme elle ne peut le faire, je t’aimerai pour deux. Il ne t’arrivera jamais aucun malheur. Je te protègerai, je t’en fais le serment. Je te donnerai tout.

Le maître du château demeura figé dans ce moment à la fois doux et amer pendant longtemps. C’était l’unique façon pour lui d’entamer ce deuil qui ne se terminerait sans doute jamais. Éventuellement, il devrait présenter ce nouveau membre de la famille à ses deux autres enfants, ainsi que leur annoncer la perte de leur belle-mère, mais… ce serait un peu plus tard. Il avait besoin d’un peu plus d’intimité avec son petit miracle pour retrouver la force d’affronter un monde dans Mór.

977
Et j'ai porté quelques jugements
Sur des bribes et quelques moments
Pour finalement comprendre
Que je n'peux en faire autant*

- L’Écosse est magnifique, dadaí (papa), merci de m’avoir amenée.

- N’importe quand, a stór, répondit ce dernier, passant un bras autour des épaules de sa fille. Mais je ne t’ai pas amenée ici dans l’unique but de te faire profiter des beaux paysages.

- Ah bon?

L’enfant devait admettre être très intriguée. Elle avait pensé que leur excursion chez leurs voisins nordiques n’était rien d’autre qu’un voyage d’affaires. Après tout, Cillian avait un large réseau de connaissances qu’il entretenait avec soin. Il l’avait traînée avec lui parce qu’il savait que sa bonne nature gagnait facilement le coeur des gens, ce qui ferait d’elle une excellente alliée pour Fiach quand celui-ci prendrait la relève de Rock of Cashel. Il fallait un coeur doux pour équilibrer les relations des Móráin.

- J’ai quelque chose à te montrer. Suis-moi.

Le duo s’aventura plus profondément dans la forêt, contournant même un immense lac. Rionach fit promettre à son géniteur d’y retourner pour y manger, car l’étendue d’eau était spectaculaire. Elle était même tentée de s’y baigner, s’il leur restait suffisamment de temps avant de devoir retourner chez leur hôte, les Stiùbhart, dont le chef qui était nul autre que l’oncle de son meilleur ami Ruairi.

Les Móráin s’arrêtèrent devant un arbre majestueux. L’enfant était persuadée de n’en avoir jamais vu à proximité de sa terre natale. Elle se demandait bien ce que son paternel lui réservait.

- A leanbh, ce que tu as devant toi est un if. Vois-tu ce qui se cache dans les branches?

L’Irlandaise s’étira le cou afin de mieux étudier les branches et hoqueta de surprise lorsqu’elle aperçut un Botruc. Elle se tourna vivement vers son père. « Tu comptes te fabriquer une baguette? » Sa surprise fit éclater de rire Cillian.

- Ce n’est pas pour moi, mais pour toi. Il mit les mains sur les épaules de sa progéniture. Tu es une sorcière talentueuse, Rionach… Et tu ne fais que commencer à développer ton potentiel. Un jour, tu sauras faire bon usage de cette baguette. Les Stiùbhart ont accepté de la fabriquer pour toi.

- Je… Mais pourquoi? Était-ce en faveur de l’amitié qui les liait aux Móráin et aux Caoimh? Toutefois, ce n’était pas ce qu’elle trouvait le plus troublant. Fiach ne sera-t-il pas jaloux?

N’importe qui ayant rencontré son grand frère ne serait-ce qu’une seule fois savait qu’il était de nature jalouse. Il détestait que quiconque ait meilleur que lui ou soit mieux apprécié. Il trouverait sûrement une façon de faire regretter à sa cadette d’avoir reçu un cadeau aussi spécial.

- Autant que je déteste l’admettre, on ne peut pas mettre un tel pouvoir entre ses mains. Il est trop immature et impulsif. Ce n’est pas un bois pour lui. Il lui caressa les cheveux. Quant à toi, tu serais incapable de faire de mal à une mouche si celle-ci ne menaçait pas de mort un autre être vivant. Tu es immunisée contre l’hypocrisie dont plusieurs autour de toi font preuve. Tu sais reconnaître tes erreurs, demander pardon quand il le faut et tu fais tout afin de préserver la paix autour de toi. Il marqua une pause. Rionach… Ne t’en fais pas avec Fiach. Je m’occuperai de lui. Il est grand temps que je lui trouve une femme, de toute façon, et cette perspective le ravira tellement qu’il ne pensera même pas à regarder ce petit bout de bois que tu auras ramené d’Écosse. Ceci est uniquement pour toi, conclut-il en l’embrassant sur le front. Tu le mérites.

Les larmes aux yeux, la sorcière hocha de la tête. Son père avait raison, elle-même s’était rendue compte récemment qu’elle n’arrivait pas à faire preuve de méchanceté gratuite. Elle regardait son frère aller et se jurait tous les jours de ne jamais devenir comme lui, mais plutôt d’aspirer à être davantage une présence bienveillante comme Deirdre.

Rionach retroussa ses manches, prête à trouver un moyen d’apprivoiser ce Botruc suffisamment longtemps pour que son père puisse récolter le bois dont aurait besoin les Stiùbhart pour fabriquer cette fameuse baguette. Ah, ce qu’elle aurait des choses à raconter à sa soeur et son meilleur ami à son retour!

982
Notre histoire n'est pas un jeu
Quand on est libre d'aimer qui on veut*

L’adolescente était si fébrile qu’elle tenait à peine en place. Devant elle se trouvait un druide réputé pour la précision de ses prédictions sur l’avenir. Nombreux étaient les sorciers satisfaits de ses services et qui se portaient garants des résultats. C’était pourquoi elle avait sauté sur l’occasion dès qu’elle avait eu vent que le voyant était de retour dans la région de Muma. Comble de bonheur : les hommes de la maison étaient occupés ailleurs et ne remarqueraient donc pas son absence du château.

L’Irlandaise tendit les mains puis retint son souffle. Elle priait intérieurement de ne pas se faire annoncer la date de sa mort ou un quelconque incident malheureux. Non pas qu’elle ne serait pas reconnaissante de pouvoir s’y préparer si tel était le cas… Or, à l’instar de toutes les jeunes femmes du monde, elle souhaitait davantage découvrir si elle était destinée à connaître un mariage d'amour avec l’homme que lui imposerait son père d’ici quelques années. Après tout, ça ne faisait de mal à personne de rêver, non?

- Hmm… Il semblerait que le destin vous sourie, Rionach Ní Móráin.

- Vraiment? En êtes-vous certain?

- Rien n’est moins garanti que la certitude quand il est question d’avenir. Le nombre d’événements pouvant influencer votre futur avant que vous n’y soyez rendue est infini.

- Oh… Vous avez raison, pardonnez-moi.

Le druide lui sourit. Il avait l’habitude de demoiselles au tempérament beaucoup plus difficile que le sien. Dans un sens, c’était rafraîchissant d’en rencontrer une qui faisait preuve d’un minimum de bon sens plutôt que de s’insurger face à une possible inexactitude.

- Pour en revenir à votre destin… Votre âme soeur se manifestera sous la forme d’un guerrier aux allures rebelles. Méfiez-vous de cette apparence trompeuse, cependant, car se cache derrière elle un coeur vaillant et honnête. Là sera la clé de votre bonheur, Rionach Ní Móráin, et celui-ci vous échappera si vous ne parvenez pas à ouvrir les yeux face à ce qui sera juste devant vous.

La sorcière garda le silence. Elle avait reçu exactement ce qu’elle voulait… Mais elle ne pouvait s’empêcher de trouver cette description plutôt vague. Il y avait plus d’un guerrier rebelle en Irlande, voire qu’à peu près tous les hommes se décriraient de la sorte si on leur posait la question. Elle n’avait toujours pas rencontré de garçon qui se présenterait comme étant un parfait petit soldat obéissant, en tout cas. Elle força néanmoins un sourire poli, ravalant sa déception, et remercia le voyant. Elle garderait les yeux ouverts… À moins que cette prédiction ne disparaisse de son esprit au fil du temps.

990
C'est bien connu, on dit
Que pour leur plaire, faut être jolie
Comprendre qu'il faut se taire
Quand on n'est pas du même avis*

- Tu es ravissante, a chara (mon amie), comme toujours.

La principale intéressée roula les yeux. Il n’y avait rien de particulièrement touchant à se faire complimenter sur son apparence le jour de son anniversaire. ll aurait été davantage insolite qu’il ne flatte pas son égo en une telle journée.

- Flatteur, va! lança-t-elle par-dessus son épaule.

Ó Caoimh l’arrêta d’une main sur son épaule, la plaquant doucement contre le mur de pierres. Il souleva ensuite son menton afin qu’elle le regarde droit dans les yeux. Voilà un comportement inhabituel pour le rouquin. Elle ne saurait dire pourquoi leur proximité en ce moment était différente des autres fois… Ne serait-ce qu’elle le sentait au fond d’elle-même.

- Je suis sérieux, Rionach. Tu es à couper le souffle.

La noble sentit la couleur lui monter aux joues. Elle ne voyait pas ce qu’elle devait répondre à cette affirmation, ainsi elle garda le silence. Aussi n’avait-elle pas prévu que son meilleur ami lui caresse le visage tendrement.

- Ne trouves-tu pas que nous nous complétons à la perfection? demanda-t-il en prenant ses mains dans les siennes.

- B-Bien sûr…

Impossible pour la sorcière de le contredire sur ce point. Ils partageaient les mêmes valeurs, avaient une vision semblable pour l’avenir de leur clan, tout en étant suffisamment différents l’un de l’autre pour atteindre un parfait équilibre. C’était ce qui rendait leur amitié si forte et durable dans le temps.

Maintenant… Pouvait-elle en toute sincérité parler d’amour? Pas en l’instant présent, elle en avait bien peur, mais il n’était pas inconcevable à ses yeux que son affection pour Ruairi grandisse au fil des années. Et puis, il y avait pire que d’être mariée à son meilleur ami. C’était beaucoup plus que ce que la majorité des femmes pouvait espérer obtenir.

-Absolument.

Rionach hocha de la tête, légèrement plus confiante. Le sourire de son compagnon lui réchauffa le coeur. Elle ne l’avait pas vu aussi heureux depuis des années.

- J’ai quelques trucs à régler avant le festin, alors nous nous reverrons ce soir.

- D’accord. À ce soir, donc…

- À ce soir, sussura-t-il avant de déposer un baiser sur son front puis il la quitta, le sourire aux lèvres.

La jeune femme se mordit la lèvre tandis que son ami s’éloignait, lui jetant des regards par-dessus l’épaule à plusieurs reprises avant de disparaître au bout du corridor. Eh bien, cette journée s’annonçait encore plus spéciale que ce qu’elle l’avait pensé en sortant du lit ce matin. Son père serait ravi de la requête de Ruairi : il avait toujours apprécié le garçon. Il n’aurait donc aucune inquiétude à lui confier sa fille.

Les heures filèrent à une vitesse ahurissante et le souper d’anniversaire fut bientôt sur eux. Les plus grandes familles habitant autour de Rock of Cashel s’étaient réunies afin de célébrer le membre bien-aimé de leur clan qu’était la cadette des Móráin. Des musiciens jouaient chanson après chanson enjouée, des rires fusaient de toutes parts et la nourriture, ainsi que l'alcool, abondaient.

Soudain, Fiach appela au silence la bruyante assemblée. Tous les regards se posèrent sur lui.

- Tout d’abord, joyeux anniversaire à ma charmante soeur, dit-il en levant sa chope de bière. Celle-ci a bien plus à célébrer que le jour de sa naissance. Oh oui, les amis, nous avons le plaisir de vous annoncer que notre Rionach va se marier!

La fêtée se redressa sur sa chaise. Elle était tout aussi surprise que les convives. Ses yeux étincelants se posèrent aussitôt sur Ruairi. Elle n’avait pas pensé qu’il ferait sa demande aussi vite. C’était donc ça qu’il devait régler avant le festin? Quel magnifique cadeau il lui faisait!

Quoique…

L’air abasourdi de son « fiancé » lui noua l’estomac. Il la regardait avec mille et une questions dans les yeux… Voire même une pointe de trahison. Ce qui ne faisait aucun sens, s’il était la source de cette bonne nouvelle dont parlait son frère. Elle ne pouvait faire autrement que sentir sa gorge se serrer. Qu’avait manigancé Fiach? Quel affreux plan avait-il élaboré pour ruiner son anniversaire de la pire façon possible?

- Tu es mieux d’avoir une bonne expli…

- Elle joindra les illustres Ryland d’Angleterre! fit le sorcier, aucunement incommodé d’avoir coupé la parole de son paternel. Félicitons la future mariée!

La foule se mit à applaudir maladroitement. Personne ne savait comment prendre cette annonce sortie de nulle part. Les Ó Caoimh, quant à eux, se levèrent. Ils étaient visiblement en colère. Ruairi fut d’ailleurs le premier à partir. Il fut suivi de plus en plus de familles.

Ce qu’ignorait la charmante Irlandaise, c’était que le mécontentement sans cesse grandissant envers l’héritier approchait d’un point culminant. De nombreux hommes prévoyaient faire un ultimatum à Cillian : destituer son fils au profit de sa fille, à la condition de son mariage avec Ruairi afin d’assurer la pérennité du clan, ou accepter une guerre ouverte pour mettre quelqu’un d’autre à la tête de Rock of Cashel.

Hélas, l’affaire avait fait son chemin jusqu’aux oreilles de l’héritier méprisé. Le hasard avait ensuite bien fait les choses - pour lui, du moins - puisqu’il intercepta une lettre en provenance d’un vieil ami de son père quelques jours avant les célébrations. Il s’approcha de sa famille puis sortit la correspondance de sa poche.

- Il s’avère que Ryland réclame une vieille dette, père. Oh! Que je suis bête, j’allais complètement oublier… Il produisit une nouvelle lettre. Il est extrêmement reconnaissant que vous ayez accepté.

C’était impossible… Rionach n’en croyait pas ses oreilles! Non seulement Fiach avait lu un message qui ne s’adressait aucunement à lui, mais il s’était fait passer pour son père afin de conclure cette entente ridicule!? Non, non, non… Ça ne pouvait pas être en train de lui arriver!

- Dadaí! Tu ne peux pas laisser passer ça! Dadaí! le supplia-t-elle en le secouant.

Cillian gardait pourtant son regard rivé sur les mots de son ami. Il était vrai que Ryland lui avait sauvé la vie plusieurs années auparavant. Il était tout aussi vrai qu’il avait promis de lui revaloir ça quand l’Anglais en aurait besoin. De plus, malgré que son fils ait assumé son identité sans sa permission, il paraîtrait extrêmement mal de revenir sur une entente de mariage. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration… Puis il froissa les feuilles de papier.

- Je suis désolé Rionach… Mais je ne peux rien y faire. Je dois ma vie à Ryland. Aucun d’entre nous ne serait ici si ce n’était pas de lui. Ma réponse aurait été la même si j’avais été celui à recevoir la lettre.

- Mais dadaí…

- Je suis désolé, a stór, mais je ne changerai pas d’avis. Pardonne-moi…

Rionach ne voulait rien entendre des excuses de son père, encore moins de voir les airs satisfaits de son frère! « Soit, » fut son dernier mot aux deux hommes. Elle disparut à son tour avant qu’un flot de larmes ne se mette à couler sur ses joues. Elle ne prit même pas la peine de saluer ne serait-ce qu’un seul convive. Elle se rua vers sa chambre en ignorant tout le monde sur son passage puis verrouilla la porte derrière elle. Elle se promit de ne plus en sortir avant le jour de ses noces. Elle n’adresserait plus la parole ni à Fiach, ni à Cillian. Les deux venaient de brûler le pont qui les unissait et ce n’était pas des excuses qui le réparerait.

990
Mais moi, je sais c'que j'veux devenir
C'est sur mes termes que j'veux sourire*

L’Irlandaise se tenait face à son lit. Son visage était froid et son regard terne. Elle venait de mettre la touche finale à ses bagages. Son tour de quitter le nid familial était arrivé. Sans s’en réjouir, elle n’était pas triste pour autant de laisser Rock of Cashel derrière elle. Il n’y avait plus rien ici pour elle, rien outre un ami qui aurait dû être beaucoup plus que ça. Ami qui s’était abstenu de la visiter depuis les événements de son anniversaire, qui plus est.

Rionach secoua doucement la tête. Elle ne serait pas proie à la nostalgie. On l’attendait à Poudlard. Elle porta la main à son sac, frôlant une lettre du bout des doigts. Un Salazar Serpentard lui avait transmis une missive dans le but de solliciter ses services de médicomage. Les élèves de cette nouvelle école auraient besoin d’une femme comme elle afin de panser leurs multiples blessures… Et elle devait admettre que c’était infiniment plus intéressant que de se tourner les pouces en attendant que son fiancé vienne la récupérer.

C’était ainsi que la sorcière avait décidé d’abandonner sa patrie pour l’Écosse… Le tout sans informer âme qui vive de son départ. Oh, elle ne comptait pas fuir pour se soustraire au mariage… Juste rendre la tâche beaucoup plus difficile qu’elle ne devait l’être pour son père ainsi que son frère. Qu’ils s’amusent à tenter de la retrouver… Tandis que sa future famille était parfaitement au courant qu’elle rejoindrait son fiancé à cet institut d’enseignement magique.

* Paroles tirée de T’es belle par Coeur de Pirate

Derrière l'écran



Comment veux-tu qu'on t'appelle?: Bumble Bee
Comment nous as-tu trouvé?: J’ai été attirée par un chant de sirène~
Ton mot de la fin?: 42



Aube de Poudlard soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif


Admin
Autre / Ne pas divulguer
Messages : 480
https://poudlard-fondateurs.forumactif.com
Administrateur
Admin
Administrateur
Ven 22 Avr - 14:28



FÉLICITATIONS!


Tu as réussis, tu es venu.e à bout de cette étape pénible et tu es maintenant VALIDÉ! Le forum t'ouvre maintenant ses portes!

Nous t'encourageons tout de même à ouvrir un carnet de bord, bien que ce soit facultatif, ne serait-ce que pour t'aider à retracer tes RPs et tes relations. N'oublies pas également de réclamer tes particularités à la Boutique, si tu en as.

Enfin, tu pourras RP! Oh, et si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à rejoindre notre Discord au plus vite!

Bienvenue dans l'aventure, cher ami, en espérant te croiser bientôt, au détour d'un couloir de Poudlard, ou autour d'une bièraubeurre à la taverne, peut-être?
Rionach Ní Móráin - You can't deny how hard I have tried (Terminé)
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» L'ange de la Colère ~Iro [Terminé]
» Cognoir détraqué [Rionach]
» Violette ou Charlotte pour les intimes (Terminé)
» Fredrick Weasley - terminé
» L'épopée d'Ulysse (terminé)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
A l'Aube de Poudlard :: Bureaux administratifs :: Inscriptions :: Présentations approuvées-
Sauter vers: