Forte - Tête brûlée - Déterminée - Obstinée - Farceuse - Mesquine

Lexanne possède le look typique d’une véritable athlète : grande et élancée, musclée juste comme il le faut sans avoir l’air d’un monstre, filant dans le vent sans soucis. Ses cheveux roux sont trop longs pour le peu de soins qu’elle leur accorde, préférant souvent les nouer lâchement derrière afin qu’ils ne l’ennuient pas. Les nombreuses taches de rousseurs qui maculent sa peau lui donnent un petit air taquin, que ne viennent pas démentir ses grands yeux verts pétillants de malice. La jumelle Weasley a définitivement l’âme d’une farceuse, adore faire des coups pendables et déteste restée tranquille sur une chaise pendant des heures. L’action, il n’y a que ça de vrai. Elle fera une élève épouvantable, mais une sportive exceptionnelle. Dommage pour la majorité de ses professeurs.

(Bien que mes RPs seront toujours écrits à la troisième personne, comme à mon habitude, j’avais le sentiment que je devais écrire cette présentation à la première.)

Les marais de Queerditch? Un sacré trou perdu, si vous voulez mon avis. Pas étonnant qu’on y soit en sécurité contre les « grands vilains moldus »… Quel humain saint d’esprit voudrait s’y établir? En dehors des sorciers, bien sûr.

Non seulement ça empeste la vieille eau stagnante et c’est plein de crapauds (bon, certaines sorcières de ma connaissance ne se plaignent pas de ce second aspect), mais en plus, rien n’y pousse. Vous imaginez les maux de tête que ça occasionne au niveau de la logistique de la maisonnée, hein? Disons que ça ne vit pas très bien nantis, des sorciers du marais. On a à peine de quoi se nourrir. Pas le choix de sortir de notre coin oublié du monde pour se mêler à la civilisation et acheter notre pain, ce n’est pas comme si on avait des champs de blés, hein. De toute façon, nos pâtisseries auraient un arrière-goût de bave de crapaud, trop peu pour moi, merci!

Du coup, on envoie nos sorciers les plus jeunes, ceux qui n’ont pas encore développés leurs pouvoirs, et qui risquent donc le moins de causer des « accidents » devant les moldus des villages. Il ne faudrait surtout pas que ces choses étranges adeptes d'une religion encore plus bizarre découvre notre existence et décide de nous qualifier "d'hérétiques", ça chamboulerait leur petite vie de merde... Meh... Au moins, comme certains de nos jeunes envoyés sont mignons, ils attirent la pitié, sont pris pour des orphelins, et ramènent des trucs gratuits au bercail. Tout de même, ça ne suffit pas vraiment pour étouffer les grondements d’estomacs de tout le monde.

Ce n’est pas comme ça que vous vous imaginiez l’illustre terre qui a vu naître la toute première forme de Kwidditch, pas vrai? Désolée de briser vos illusions, mais son origine n’a rien de glorieuse. Papa et ses copains s’ennuyaient ferme. Ils n’avaient rien avalé depuis trois jours, plutôt dur à supporter pour les gamins qu’ils étaient alors. Fouillant les poubelles de la vieille Keddle, notre voisine, dans l’intention manifeste de trouver quelques objets à récupérer, il dénicha des résidus de cuir usé, juste bon à être jetés. Il faut dire que c’est un sacré bricoleur, mon père. Un inventeur même, je dirais. Il a rafistolé ces morceaux que d’autres auraient vu comme des déchets… puis est allé en trouver d’autres, et à force d’efforts, parvint à se fabriquer un ballon de vieux cuir collés. Comme le terrain n’était pas de niveau et trop mou pour se le lancer au sol, il proposa à ses amis d’emprunter les quelques rares balais que possédaient notre bourg, et se mirent à s’échanger ce ballon dans les airs. Quelques jours plus tard, ils s’étaient ajouté des buts, pour mettre du piquant dans leur nouveau jeu.

Vous vous demandez à quel moment j’entre dans cette histoire, pas vrai? Deux décennies plus tard, à tout casser. Et je vous jure que j’en ai cassé, des trucs. Comme mon père, je n’aime pas rester les bras croisés à ne rien faire, et mon cerveau tourne toujours à plein régime. Mais, de mon côté, plutôt que d’avoir des idées brillantes qui servent à améliorer la communauté ou à dépenser intelligemment mon énergie (débordante, dois-je préciser)… Disons que mes neurones préfèrent imaginer des coups pendables. Et parce « qu’une casse-pied c’est bien, mais deux c’est mieux », mon frangin est pareil. Eh oui, j’ai un frère, un jumeau que diable, Fredrick. Et il adore s’adonner au même sport que moi, et je ne parle pas ici de lancer un vieux ballon de cuir usé entre des anneaux. Non, notre sport à nous, c’est embêter les gens. Et on y excelle.

Alors que nos voisins étaient en train de s’amuser sur ces balais antiques au même jeu qu’avait inventé mon père et ses copains vingt ans auparavant, mon partenaire de crime et moi nous entraînions à faire léviter des rochers. Enfin satisfaits de nos talents, nous mirent en branle notre méfait, tentant d’atteindre les joueurs sur leurs montures volantes avec deux sacrés gros boulets de pierre, les désarçonnant les uns après les autres. Vengeurs, certains des vaincus s’armèrent de lourdes branches brisées, et se mirent à nous renvoyer nos projectiles en les frappant avec toute la fureur que nous leur avions causés.

Le jour d’après, ce qui devait être une blague (oui, de mauvais goût, je l’admets aujourd’hui), faisait maintenant partie intégrante du jeu. Et maintenant, je ne pouvais plus m’en empêcher, il fallait que je participe aussi. Après tout, n’était-ce pas mon papa qui avait créé cet engouement pour le sport dans les airs? Et de mon invention, (et celle de mon jumeau hein, je ne l’oublie pas quand même) que le jeu avait pris un tournant… plutôt dangereux? C’est ce goût du risque qui venait de me motiver à devenir la meilleure joueuse de Kwidditch du monde entier.

Bien oui, il fallait bien baptiser notre jeu, et pourquoi pas mettre à l’honneur le nom du trou pourri où il était né?

₊∘✧──────────────────✧₊∘

Ça fait déjà plusieurs années que je ne suis plus une gamine. Enfin, de corps, pas de maturité, on s’entend? Je n’ai pas cessé de joué au Kwidditch. Au contraire, dès que nous avons l’occasion de fréquenter des sorciers d’ailleurs, je me fais le plaisir de leur présenter notre jeu. Je veux que ce sport se répande au travers la communauté sorcière. Parce qu’à quoi bon devenir la meilleure si je n’ai personne à affronter?

Mais mes parents ont décidé de freiner mes plans de carrière. Apparemment, « frapper des rochers » n’est pas ce qui me permettra de me mettre un toit sur la tête et de nourrir ma future famille. Comme si je pensais déjà à avoir des gamins, moi? Qu’importe, la situation des multiples communautés sorcières du sud occidental commence à être précaire, et même si personne ne fait attention à nous, dans les marais, mes parents s’inquiètent. Ils ne veulent plus qu’on voyage. On ne peut plus partager notre culture sportive. Pourtant, il suffirait d'aller au nord pour s'y réfugier, comme le fond plusieurs familles du coin, mais apparemment mes parents sont encore "attachés" à cette terre immonde. Pourquoi au juste? Je n'en ai aucune idée.

Certes, au fil des années, j’ai eu la surprise de voir que le jeu s’est étendu, mais pas encore suffisamment à mon goût. Je voudrais qu'on en chante les louanges jusqu'au bout du monde, bordel!

Ça fait donc quelques années qu’on est cloîtrés à Queerditch, et même si je m’entraîne tous les jours, je commence à m’ennuyer ferme. Je suis déjà la meilleure de tout le marais, excepté mon frère, bien entendu. J’ai besoin de défi.

Et comme si papa avait décidé d’interpréter cela comme un intérêt quelconque pour l’éducation, Monsieur nous a déclaré, hier, qu’il avait été embauché à Poudlard, la toute nouvelle école de sorcellerie, et que dès septembre, toute ma fratrie y sera recrutée comme élèves. PARDON? Je suis bien trop vieille pour aller à l’école! C’est d’un ridicule. Et puis, je suis déjà une super sorcière, qu’est-ce qu’ils pourraient bien m’apprendre, ces vieillards qui se pensent les meilleurs au monde?

Quel calvaire. Je refuse d’y aller.

Je n’irai pas.

Point.

₊∘✧──────────────────✧₊∘

J’y suis. Poudlard.

Papa m’a promis que je serais la Cheffe de l’Équipe de Kwidditch de la maison qui me serait attribuée, alors j’ai cessé de bougonner. J’allais avoir des adversaires pour m’améliorer, c’était tout ce qui comptait réellement. Je ne sais pas si Fredrick est jaloux, j’en doute sincèrement, en tout cas il ne l’a pas montré. De toute façon, on sait tous que, de nous deux, c’est moi la plus mature.

Haha. Non.

J’ai passé plein de tests pour savoir en quelle année je devais être classée, question de suivre d’autres sorciers du même niveau que moi. J’ai lamentablement échoué l’évaluation en potions, de sorte que, juste pour ça, ils voulaient me renvoyer en première année! Vous vous rendez compte? Me coltiner tous les jeunes de onze ans et les nés moldus, moi, une sorcière pure sang qui pratique la magie depuis presque dix ans? Ce n’est pas de ma faute si les potions ça me pu au nez!

Papa a argumenté. Le reste de mes évaluations me qualifiaient plutôt pour la cinquième année, en majorité, certaines pour la quatrième. Il a réussi à me faire passer en quatrième, donc, mais je ne suivrai pas le cours de potions, car j’ai trop de retard. Tant mieux, je n’en avais pas envie, de toute façon.

Et puis, Fredrick sera avec moi, lui aussi a été envoyé en quatrième. Ohlala, Poudlard, tu n’es pas prête à ce qui va te tomber dessus. Les jumeaux Weasley s’en viennent et tu vas apprendre ce que ça signifie très bientôt.

Si vous me cherchez, je serai sur le terrain de Sports.

À plus!

Comment veux-tu qu'on t'appelle?: Chanelle.
Comment nous as-tu trouvé?:
Ton mot de la fin?: Attendez de voir...

Tu as réussis, tu es venu.e à bout de cette étape pénible et tu es maintenant VALIDÉ! Poudlard t'ouvre maintenant ses portes...

Enfin... presque.

Il te faut encore faire ton dossier scolaire, puisque tu es un élève. Mais pas de panique, si tu es confus.e dans le processus, tu peux toujours demander de l'aide à l'administration, nous viendrons à ton secours. Puis, si tu en as envie, tu peux t'ouvrir un Carnet de bord, mais c'est à ton entière discrétion.

Ensuite, tu pourras RP! Oh, et si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à rejoindre notre Discord au plus vite!

Bienvenue dans l'aventure, cher camarade, en espérant te croiser bientôt au détour d'un couloir.