Gourmande - Créative - Débonnaire - Émotive- Jalouse - Faible estime de soi

Vous ne savez pas à quel membre du clan Persici vous avez affaire et l’âge de votre interlocutrice ne vous est d’aucun secours? Eh bien, ne cherchez pas plus loin que l’immense boucle rouge! La cadette en a fait sa marque de commerce expressément dans le but de se démarquer du lot dès le premier regard. Quoi de mieux pour la distinguer du reste de sa fratrie et s’assurer qu’on ne l’oublie pas de sitôt que cette marque de féminité éclatante?

Un regard étranger n’y voit là rien qu’une adolescente en quête de son identité propre au sein d’une famille où tous se ressemblent… Ce qui n’est pas entièrement faux, mais pas entièrement vrai non plus.

Derrière sa bruyante façade de bout-en-train et d’artiste unique en son genre, Gula cache une dualité adroitement dissimulée. Elle veut désespérément être considérée comme étant aussi belle que ses sœurs, en particulier Khanrell avec son apparence simplement parfaite, et ce, peu importe que ces résultats soient naturels ou irréalistes de par leur nature magique. D’un autre côté, elle est animée d’une passion pour la nourriture qu’il lui est parfois impossible de contrôler. Son estime repose donc sur un équilibre précaire qui pourrait facilement s’effondrer à tout moment.

La petite sorcière est, pour l’instant, l'image de la demoiselle en santé avec son visage rond, ses yeux globuleux aux iris d’un brun si profond qu’on les penserait noirs et sa bouche en forme de pomme qui dessine de charmantes fossettes quand elle sourit.

Ce qui n’est pas un mystère pour qui que ce soit, cependant, c’est la passion pour la fabrication de potions que nourrit Luna. La confection de potions n’est pas qu’une simple pratique à ses yeux… Oh que non, c’est un ART piètrement maîtrisé par le commun des mortels. L’adolescente a un talent inné pour tout ce qui s’y rapporte, ainsi que tout ce qui touche la botanique et les animaux. Son aînée Superbia l’encourage naturellement à développer ses connaissances dans le domaine puisque cette aptitude deviendra un atout majeur pour l’entreprise familiale.

On peut facilement deviner que les Persici comptent énormément aux yeux de la cadette, car ils sont au centre de son existence - avec la gourmandise et les potions-, mais cette grande affection pour les siens n’est pas sans effets secondaires. Gula a si peu de choses qui sont siennes et uniquement siennes qu’elle devient farouchement protectrice de ses amis. Elle n’est pas friande de partager ceux-ci si elle peut éviter de le faire… Et elle fera tout pour ne pas y être obligée. Encore une chance qu’elle n’a toujours pas fait l’expérience de l’amour!

Il était une fois une petite sorcière bien gourmande qui se défiait du dépaysement menaçant son agréable vie tranquille. Elle croyait dur comme fer que si elle agissait comme si de rien n’était, tout resterait pareil. Sa conviction à elle seule ferait entendre raison à sa famille et les Persici ne quitteraient pas le sud des Principautés Normandes.

Ainsi, lorsque Gula croisa son ami Lorenzo, elle le salua joyeusement à l’instar de tous les autres jours précédant celui-ci.

- J’étais justement en route pour cueillir de la verveine. Ça te dit de te joindre à moi?

Le sorcier aux boucles noires écarquilla les yeux. Il connaissait très bien la situation familiale de son interlocutrice et il ne savait que faire de l’attitude désinvolte de cette dernière.

- Je croyais que tu devais préparer tes bagages aujourd’hui… ? s’enquit-il.

- Pff, ça peut attendre, répondit l’adolescente avec un mouvement de main indifférent.

- Mais ta mère disait tout à l’heure que…

- Oh, elle a dû se tromper de date. Alors, tu m’accompagnes ou non?

De plus en plus mal à l’aise, le garçon se gratta la nuque. La matriarche des Persici l’avait mis en garde : si la cadette de la famille ne devait recevoir aucun encouragement à éviter l’inévitable : le départ vers des pâturages plus verts était imminent.

-Luna… Ça n’est pas une bonne idée, tu…

Ce n’était visiblement pas la réponse que souhaitait entendre Luna. Le heurt se lisait dans son visage. Disparue était sa bonne humeur lorsqu’elle cria, au bord des larmes :

- Je croyais que tu étais mon ami!

La jeune fille prit la fuite sans laisser la moindre chance de répondre à Lorenzo. Après l’avoir ainsi trahie, elle ne considérait pas qu’il le méritait. Elle refusait d’admettre qu’il n’avait que son meilleur intérêt à cœur en lui rappelant son déménagement.

- Est-ce que ça va, mademoiselle Persici? demanda une voix aiguë.

Gula sursauta si vivement qu’elle en échappa son cannoli dans le ruisseau devant elle. Elle sentit son coeur couler en même temps que sa pâtisserie. Voilà qui venait couronner sa décevante journée!  

- Oh! Je suis désolée!

La petite sorcière essuya rapidement ses yeux, ne voulant pas laisser paraître à la Moldue qu’elle l’avait interrompue dans sa séance d’apitoiement. D’autant plus qu’elle n’avait aucune idée combien de temps elle avait passé à pleurnicher tout en mangeant ses émotions…

- C’est bon, ne vous t’en fais pas avec ça, Felicia.

La fillette de six ans s’approcha timidement.

- Qu’est-ce qui te rend triste comme ça?

Ah, la douce ignorance de l’enfance… et l’absence de filtre qui leur est typique. L’adolescente ne pouvait pas en vouloir à sa cadette de s’inquiéter de son état d’âme. C’était même très sympathique de sa part.

- Ma famille souhaite s’installer loin d’ici afin de se rapprocher de nos proches…

Et par proches, Luna faisait référence à la communauté sorcière qui migrait en grand nombre vers Pré-au-Lard et la nouvelle institution qu’était Poudlard. Elle-même devait rejoindre le corps étudiant de cette école.

- Oh, quelle chance! J’aimerais que mio nonno* habite plus près d’ici. Je m’ennuie beaucoup. Il est malade… Papa est parti s’occuper de lui avec le remède que tu as préparé, mais il voulait que je reste avec maman.

Le coeur de la petite sorcière se serra dans sa poitrine. Elle connaissait la triste histoire de Felicia, dont les parents avaient quitté leur village natal en quête d’une meilleure vie. Le grand-père en question avait perdu sa ferme, sombrant dans la pauvreté, forçant le couple à se tourner vers la poterie pour tenter de remplir à nouveau leurs bourses. Malgré tous leurs efforts, ils étaient considérés comme des étrangers et les affaires n’allaient pas exactement de bon train.

- Viens par ici, toi! fit-elle en attirant Felicia pour la serrer fortement dans ses bras. Ton nonno ira beaucoup mieux, tu verras.

Tout compte fait, un déménagement dans le but de rejoindre ses semblables n’était peut-être pas si mauvais… Surtout considérant que tous les Persici étaient en excellente santé.

- Et tu as raison, j’en ai de la chance.

Ainsi, Gula cessa d’appréhender le changement qui approchait à grands pas. Les paroles de Felicia étaient ce qu’elle avait besoin d’entendre pour se rappeler qu’il fallait se concentrer sur le positif. Plutôt que de voir le déménagement comme une perte, c’était bien plus intéressant de le prendre comme une aventure qui lui permettrait de s’épanouir avec les siens. Elle cessa de fuir, remplit sa valise en un temps record, puis dévala les marches avec Cannoli - son familier - sur ses épaules.

- Papa! Maman! J’arrive!

Poudlard n’avait qu’à bien se tenir, car les Persici étaient sur le point de débarquer!

*Mio nonno : mon grand-père

Comment veux-tu qu'on t'appelle?: Bumble Bee
Comment nous as-tu trouvé?: J’ai suivi l’arc-en-ciel et j’ai glissé jusqu’au bouton Prédéfinis qui se trouvait au bout.
Ton mot de la fin?:

Cannoli, ce fidèle compagnon à quatre pattes dont le nom est dérivé du dessert inventé vers l’an 827, est le familier de Gula. Il s’agit d’un chat noir bien ordinaire en apparence, mais qui est tout aussi gourmand et plein d’énergie que son propriétaire. On aperçoit rarement l'un sans l’autre, d’ailleurs, au grand dam des professeurs qui préféreraient sans doute que la jeune sorcière ne tente pas d’introduire clandestinement son animal dans toutes les salles de classe.

Chère Luna Gula, laisse-moi te dire que c'est un bonheur pour Khanrell de voir un autre membre de la famille Persici entrer en jeu! Et que dire du plaisir que tu m'offres en créant une troisième année qui pourra se lier à Breena Plusieurs RPs magnifiques découleront de cette présentation!

Tu as réussis, tu es venu.e à bout de cette étape pénible et tu es maintenant VALIDÉ! Poudlard t'ouvre maintenant ses portes...

Enfin... presque.

Il te faut encore faire ton dossier scolaire, puisque tu es un élève. Mais pas de panique, si tu es confus.e dans le processus, tu peux toujours demander de l'aide à l'administration, nous viendrons à ton secours. Si tu en as envie, tu peux aussi t'ouvrir un Carnet de bord, mais c'est à ton entière discrétion. N'oublies pas également de réclamer tes particularités à la Boutique, si tu en as.

Ensuite, tu pourras RP!

Bienvenue dans l'aventure, chère camarade, en espérant te croiser bientôt au détour d'un couloir.