Déterminée - Envieuse - Intelligente - Impatiente - Rusée - Capricieuse

Comme tous les Persici, Khanrell a une épaisse chevelure noire... quand ça l'arrange.

En tant que métamorphomage, elle adore changer son apparence simplement pour s'amuser, quand ce n'est pas par soucis de déguisement. Les teintes qu'elle arbore le plus souvent sont le bleu et le violet, parfois un mélange des deux, puisqu'elles mettent magnifiquement en valeur ses iris aux mêmes nuances couleurs. Ils sont d'ailleurs l'une des rares choses qu'elle n'altère presque jamais sur sa personne, à moins d'un réel besoin de ne pas être reconnue, car elle adore son regard.

Outre cela, il est aussi plutôt rare de la voir porter les cheveux longs. Elle préfère les garder courts, sinon ils l'embêtent, et puis elle n'aime pas s'attarder à les coiffer. D'ailleurs, elle trouve qu'ils lui donnent un petit air un peu taquin lorsqu'ils sont juste sous son menton, ce qui est tout à fait vrai.

En fait, elle aime se mettre en valeur, point final. Qu'il s'agisse de maquillage ou de vêtements, tout dans son style est dédié à souligner ses avantages et masquer ses (rares) défauts. Des défauts? Où, ça, des défauts? Métamorphomage, elle les masque, point, ils n'existent plus. Khanrell montre toujours l'image d'une femme fatale, adorant sentir les regards se poser sur elle et ne se lassant jamais d'être le centre de l'attention. Ses tenues souvent peu appropriées dans les soirées mondaines moldues (auxquelles elle n'a jamais assisté, donc qui s'en soucis?) font régulièrement tourner les têtes. Invidia ne se soucis pas des conventions, elle se soucie seulement d'elle-même. Égoïste et nombriliste? Absolument.

Et, enfin, il y a l'envie. On ne pouvait pas y échapper, évidemment. Khanrell a d'importantes idées de grandeur pour son avenir, elle ne compte pas simplement reprendre l'entreprise familiale pour le petit bonheur de moldus insignifiants, elle veut donner une autre vie à leurs connaissances. À quoi bon être les meilleurs fabricants de potions du royaume, ou du monde peut-être, pour se contenter de prodiguer quelques onguents pour l'érythème fessier des bébés et des potions de charme aux désespérés? Oh, oui, elle a des ambitions plutôt démesurées, la recherche dans l'art de l'alchimie la passionne, et elle compte bien atteindre le summum de la réussite en ce domaine.

Les Persici sont des sorciers italiens de sang pur depuis aussi loin que leur arbre généalogique est retracable. Ils sont aussi de réputés apothicaires remontant à presque autant de générations, et ce, au nez et à la barbe des moldus. Ne manquant pas le moindre effort à cacher l'efficacité limite douteuse de leurs "baumes" et "concoctions" (mieux connus sous le nom de "potions") il est plutôt épatant de constater que personne ne se doute encore que leur talent a un petit quelque chose de surnaturel. Ou en tout cas, si une âme s'en était rendu compte, elle avait décidé de ne rien dévoilé, peut-être par désir de conserver un accès à cette petit goutte de magie, peut-être pour ne pas passer pour un fou, ou simplement par peur de représailles desdits Apothicaires!

Même le Clergé ne semblaient se douter de rien, et poussait l'idiotie à faire parfois affaire avec eux. Pourtant, eux qui savent lire le Latin, le nom de famille des Persici aurait dû leur mettre la puce à l'oreille. "Péché", littéralement, et il ne leur venait pas à l'idée que, justement, ils péchaient d'hérésie!

Sinéus et Alieía Persici (née Venefi) poussèrent l'insulte jusqu'à baptiser chacun de leur sept enfants selon l'un des péchés capitaux condamnés par l'Église, pour voir jusqu'où irait l'aveuglement de celle-ci. Oh, pas leur premier prénom, bien sûr, seulement le second, mais quand même!

C'est ainsi que commença l'envieuse histoire de Khanrell Invidia Persici.

Entourée de nombreux frères et soeurs, elle démontra très vite le besoin viscérale d'être à la hauteur de tous, si ce n'était pas la meilleure en tout. Même lorsqu'elle était aux langes, on pouvait déjà voir qu'elle aurait tout un caractère : prendre les jouets des autres, crier quand quelque chose ne fait pas son affaire, colérer quand elle ne parvient pas à obtenir ce qu'elle veut ou réaliser ce qu'elle entreprend. Peu patiente, la petite Khanrell voulait toujours avoir tout, tout de suite. Ses explosions émotives furent les témoins de ses premières manifestions de métamorphose. Il semblait que Invidia avait un talent inné pour changer son apparence, et cela se voyait souvent par la couleur de ses cheveux, qui passait par toutes les teintes de ses sentiments variés : verts pour la jalousie (ce qu'elle arborait souvent), rouge pour la rage, jaune dans la joie excessive, ou encore gris dans la peur ou la tristesse. Ces derniers n'arrivaient pas très régulièrement, quand même.

De par sa famille particulièrement instruite, Khanrell apprit à lire et écrire à un très jeune âge, ainsi qu'à compter, car ce sont des connaissances essentielles pour la confection de potions, ce dans quoi les Persici excellent. Rien d'étonnant à ce que la gamine ait réussi sa première concoction avant même de tenter son premier sortilège. Là où beaucoup de Sorciers apprennent d'instinct, de façon un peu autodidacte, avec des tuteurs eux-mêmes limités, les enfants du péchés possédaient de multiples générations de parchemins et grimoires leur donnant accès à tout un éventail de connaissances. Mais c'était surtout les recettes d'alchimie qui remplissaient leur "trésor" de bibliothèque.

Et disons qu'ils n'avaient pas une faible opinion d'eux-même. Non seulement ils se savaient au-dessus de la moyenne sorcière, mais en plus ils avaient la preuve qu'ils étaient plus brillants que les moldus, puisqu'ils les bernaient depuis des générations. Ces faits ne sont pas étrangers au comportement hautain de Khanrell, qui regarde souvent les gens de haut, même si elle n'est pas particulièrement grande. Dans la moyenne féminine, quoi! À cinq ans, elle s'adressait à des hommes adultes avec le petit nez en l'air, son regard troublant les jugeant du haut de ses trois pommes et demi, et ses soupirs ennuyés témoignaient du peu d'estime qu'elle avait du client, stupide mais fortuné, qui réquisitionnait leurs services d'apothicaire.

Oui, Invidia ne se prenait pas pour de la merde, ça c'était certain. Et ce qu'elle n'avait pas, elle l'obtenait coûte que coûte. Que ce soit par manipulation psychologique, par perfide mensonge ou en faisant subtilement main basse sur les biens qu'elle souhaitait avoir, la gamine était devenue experte dans l'art de la tromperie. Bien que cela eu agacé ses parents à de nombreuses reprises lorsqu'ils étaient eux-mêmes victimes de ses manigances, ils trouvèrent bien vite leur compte dans le talent naturel de leur fille chérie en lui confiant les négociations avec certains clients ou fournisseurs moins agréables. Ceux-ci eurent tôt fait de ne pas sous-estimer la fillette de dix ans avec qui ils marchandaient...

Tout aurait pu continuer de la sorte pendant encore des décennies, des générations, des siècles... Et Khanrell en aurait été très heureuse. Sa vie d'Apothicaire lui plaisait, sa réputation de négociatrice chevronnée, son titre de femme d'affaires, tout cela lui collait à la peau comme les plus beaux vêtements. Mais un autre destin semblait les attendre. Bien que déstabilisant, il était alléchant pour la jeune femme, âgée de bientôt dix-huit ans, qui avait toujours aimé apprendre. Qui voulait toujours être la meilleure en tout, la plus puissante sorcière, la plus grande oratrice, et surtout une extraordinaire alchimiste. Car depuis peu, elle voulait pousser la science familiale encore plus loin, là où aucun Sorcier ne s'était encore rendu... Mais pour cela, ne fallait-il pas accéder à des connaissances plus avancées?

Quoi de mieux pour y parvenir que d'être instruites par d'autres génies de la magie et des potions? Quoi de mieux pour devenir la meilleure que d'apprendre des meilleurs?

Quoi de mieux qu'aller à l'école?

Comment veux-tu qu'on t'appelle?: Comme tu veux chéri
Comment nous as-tu trouvé?: J'vous trouve pas mal beaux goss...
Ton mot de la fin?: À la prochaine!

Tu as réussis, tu es venu.e à bout de cette étape pénible et tu es maintenant VALIDÉ! Poudlard t'ouvre maintenant ses portes...

Enfin... presque.

Il te faut encore faire ton dossier scolaire, puisque tu es un élève. Mais pas de panique, si tu es confus.e dans le processus, tu peux toujours demander de l'aide à l'administration, nous viendrons à ton secours. Si tu en as envie, tu peux aussi t'ouvrir un Carnet de bord, mais c'est à ton entière discrétion. N'oublies pas également de réclamer tes particularités à la Boutique, si tu en as.

Ensuite, tu pourras RP! Oh, et si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à rejoindre notre Discord au plus vite!

Bienvenue dans l'aventure, cher camarade, en espérant te croiser bientôt au détour d'un couloir.