Salazar est mince et grand. Comme les roseaux qui poussent près du manoir familial. De loin, il donne une impression de fragilité, comme si le vent fort du nord pouvait le briser en deux. Mais comme les roseaux, il est beaucoup plus fort qu’il n’y parait. Entrainer au maniement de l’épée et à l’équitation depuis son plus jeune âge, il a une musculature bien présente quoique discrète. C’est un homme très pâle, comme si le soleil ne l’avait jamais touché. Son visage est délicat, sans être efféminé. Et de toute façon, dès qu’on croise son regard… plus rien n’a d’importance. Ses yeux violets, tellement étrange mettent bien des gens mal à l’aise. Surtout qu’il semble toujours regarder au-delà de son interlocuteur. Comme s’il n’était pas tout à fait présent. Ce qui est encore pire lorsqu’il est dehors et que ses très longs cheveux blancs volent dans le vent.

Rusé - Énervant - Ambitieux - Opportuniste - Imaginatif - Lunatique

Si près de mille ans plus tard, Salazar sera décrit comme un homme austère, froid, manipulateur et dangereux… il n’en n’est rien. Bien sûr, il n’aime pas voir son intimité envahit et préfère le silence de la salle de potion à une salle de banquet. Évidement, il est assez dérangeant et énervant... surtout quand il vous arrive dans le dos et vous sort une phrase nébuleuse avant de juste continuer son chemin. Ou encore… quand il décide de s’amuser un peu en testant diverse potion aux effets drôle sur ses confrères. La plupart du temps, il semble perdu dans ses pensées. Au-delà du monde, il peut passer près de vous en vous ignorant totalement, sifflant doucement à son serpent… ce qui a dû lui donner au fil des siècle la réputation d’Austère et de Froid. Ce n’est pas qu’il vous ignore en fait… il ne vous a tout simplement pas vu, concentré. Dans un monde de sans pouvoir moderne, on le qualifierait de TDA. Et probablement avec un H à la fin certain jours.

L'Histoire est bourrée de point tournant. Les croisées de chemins, où tout pourrait être différent. Le monde magique en a connu un en 962. Imaginer un monde, où il n'y a pas quatre, mais trois maisons à Poudlard. À condition que Poudlard existe réellement sans un des quatre. Un monde, où, il n'y a certes pas de Voldemort, mais qui n'a pas non plus une multitude de potions de soins ou de sortilège de protection. Sans compter d'école magique américaine et bien d'autre... C'est ce qui a failli.

En 962, dans un village près d'un marécage, un bambin d’à peine deux ans effrayait la populace... et plus encore ses propres parents. Le petit Alaric était bien étrange, des cheveux presque blancs et un regard violet des plus troublant. Pourtant adorablement calme, il se passait toujours d'étranges choses près de lui. Certains chuchotaient qu'il était pris du démon. Que Satan en personne punissait les pauvres parents accablés pour quelques pêchers.
Alors que la grogne montait de plus en plus, l'idée de se débarrasser de l'enfant se fit de plus en plus grande. Un beau matin, les parents partirent au-delà du Marécage pour y abandonner le bambin.

C'est que la femme était à nouveau enceinte et ne voulaient en aucun cas que Satan contamine le nouveau-né. Alors qu'il essayait de se débarrasser de lui, Alaric apeuré refit encore plus de "tour du démon"... ce qui attira l'attention de son destin. Ce que le couple ne savait pas, c'était qu'au-delà du Marais résidait une famille de noble sorcier. Plus précisément, un homme et son épouse, les Serpentard.

Protéger de la vue des moldus par une bardée de sortilège, se dressait leur manoir. Alertés par un elfe, ils regardèrent la scène aux abords de leur propriété. Ça ne prenait pas un génie pour remarquer que le petit était magique, avec de grands pouvoirs qui plus est !

Quelques coups tour de magie plus tard, le couple de moldu reparti chez eux, avec le sentiment du devoir accompli... le petit monstre ne viendrait plus les importuner. Il allait probablement être mort dans les marais avant la nuit, dévorer par une des étranges créatures qui y vivait.

Et de l'autre côté, Lady Serpentard avait enfin un bébé à élever. Elle qui désirait un enfant plus que tout.  Les registres étant ce qu'ils étaient à l'époque, ce ne fut pas une trop grosse manœuvre de faire enregistrer Salazar Serpentard dans les livres de la famille. De toute façon, le ministère de la magie n'existait même pas ! Dans le fond, l'événement était tombé parfaitement, puisqu'il ne faisait pratiquement plus aucun doute que Lord Serpentard soit malheureusement dans l'incapacité de procréer à la suite d’un terrible incident. Le nom ne s’éteindrait pas avec le Lord.

Problème régler. Salazar grandit avec la certitude d'être le fils de ses parents, aucune personne sensée n’irai contredire la noble famille de sorciers. Au fil de son apprentissage auprès de ses précepteurs, on se rendit compte qu'il avait une prédisposition énorme pour la magie de l'esprit tel que la légimencie ou encore l'Occlumencie... mais aussi pour les arts divinatoires. En fait, Salazar avait un véritable don de voyance... qui le laissait parfois dans un état de panique horrible ! Tremblement, sueur, cataplexie. Parfois même il hurlait. Comme un possédé… ce qui devait probablement être la cause de son abandon, même s’il ne s’en souvenait plus.

Son don était si développé qu'il pouvait voir dans un futur terriblement lointain. Il voyait donc des évènements ou des endroits qu'il n'était pas en mesure de comprendre, le laissant dans une terreur sourde. On l'encouragea donc à se perfectionner, encore et encore, dans ce type de magie un peu nébuleuse. Peut-être arriverait-il a mieux contrôler son don ? Il pourrait ainsi bloquer ses étranges visions de monstres métallique grondant. D’oiseau géant déchirant le ciel en laissant une trainée blanchâtre. Ou même les flammes d’un dragon enfermée dans des bâton lumineux. Vraiment, l’avenir semblait perdu. Une seule chose lui semblait capitale. Les sorciers devaient se rassembler pour éviter l’anéantissement.

Dans sa vie, rien de vraiment majeur avant qu'il atteigne 17 ans. C'est à cette époque qu'il eut un coup de foudre. Le genre d'amour qui vous tombe dessus sans crier gare ! Elle était belle, intelligente, charmante... la tête lui tournait juste à y penser. Il en rêvait la nuit, il en rêvait aussi le jour. La femme parfaite, la moitié de son âme. En plus, son nom de famille pouvait être soupiré à tout va. Poufsouffle... Ah comme c’était magnifique !

Mais non ! Pas Helga. Quoique sont amie soit quand même jolie. Hidelgarde Poufsouffle, la sœur cadette d'Helga. Une femme magnifique, au yeux émeraude et au long cheveux roux. Il savait, que les yeux de son épouse allaient perdurer au fil des générations. Les deux tourtereaux, complètement inséparable dès le premier regard se sont mariés rapidement. Cela étant dû en grande partie au caractère impulsif et passionné de Salazar.  Mais qu’importe ! Ils s’aimaient et ne pouvait se passer un de l’autre. Que de bonheur dans leur aile du manoir Serpentard !

Les années passaient et aucun enfant ne semblait venir. Ce n’était pas plus grave, après tous les parents de Salazar était assez âgé lorsqu’ils l’avaient eu… du moins, officiellement. Les jeunes mariés ne s’en faisait pas plus que cela. Salazar avait vu qu’il y une descendance.

C'est dans les années qui suivirent que le projet Poudlard est né. Sa sœur de cœur, Helga, son meilleur ami, Godric, ainsi que la brillante et merveilleuse Rowena avaient comme lui un but. Celui d'offrir à chaque enfant magique la chance d'avoir une éducation de qualité et surtout uniforme. Ils étaient amis depuis longtemps et le sujet des différences de connaissances dans le monde magique revenait souvent sur le tapis. Pourquoi ne pas créer une école ? Un lieu d’érudition et d’éducation pour tous. L’avenir montrait à Salazar des milliers d’enfant, génération après génération, passer entre les murs de leur école. Il savait que c’était essentiel. Il savait que c’était le destin du monde sorcier qui allait de pair avec ce projet. Il n’avait aucune idée de comment ou pourquoi, il savait juste que cette école devait voir le jour. Ce qu'ils firent.

Ensemble, ils travaillèrent d’arrache-pied pour faire sortir de terre cet immense château qui deviendrait Poudlard. Penser, construire et insuffler la magie dans les murs de l'école prit des années. Déjà trouver le terrain n’avait pas été de tout repos… Encore moins, quand Godric à décider d’aller chatouiller de son épée un dragon endormi. Non mais vraiment… cet abruti allait finir par le rendre fou.

Ce fut de longues années de dur labeur… qui aurait pu croire que mettre en place un système scolaire dans un monde où il n’y avait aucune structure officielle serait aussi difficile ! Mais ce furent des années qui en valurent la peine...

La seule chose que regrette profondément Salazar, fut que sa douce Hidelgarde ne vit jamais la fin du projet. Morte en couche alors qu'ils avaient 26 ans, elle a laissé à son amour, un trésor des plus précieux : Sigyn Serpentard, petite fille délicate et princesse à son papa dont les yeux brillent, d’un émeraude pur.

Comment veux-tu qu'on t'appelle?: Sal / Salsifis / Sal petit [inséré ici la suite ]
Comment nous as-tu trouvé?: Une sombre histoire de Dragon, d’idiot et de chatouille.
Ton mot de la fin?: Des monstres de fer aux yeux lumineux. PARTOUT ! Les sans pouvoir vont nous détruire !

Tu as réussis, tu es venu.e à bout de cette étape pénible et tu es maintenant VALIDÉ! Poudlard t'ouvre maintenant ses portes...

Enfin... presque.

Il te faut encore rédiger ton plan de cours, puisque tu es un professeur. Mais pas de panique, si tu es confus.e dans le processus, tu peux toujours demander de l'aide à l'administration, nous viendrons à ton secours. Nous t'encourageons aussi à ouvrir un carnet de bord, bien que ce soit facultatif, ne serait-ce que pour t'aider à retracer tes RPs et tes relations. Ensuite, il te faudra bien sûr ouvrir ton inscription pour ton cours, quand tu auras le temps.

Enfin, tu pourras RP! Oh, et si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à rejoindre notre Discord au plus vite!

Bienvenue dans l'aventure, cher collègue, en espérant te croiser bientôt au salon du personnel.